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de gothique-angel

jesidodo

Nouveau poète
#1
J'ai écrit beaucoup, souvent sans but. J'ai écrit beaucoup, souvent comme aujourd'hui, tard dans la nuit, avec juste cette lumière pour me laisser voir...Mais c'est différent, j'écris pour quelque chose, cela a un sens, comme je m'en sens plus soulagé, tout ceci, ces milliers d'heures passées dans le noir, tout ceci pour me mener ici...

Il
est tard, mais je n'ai pas sommeil. Je rêve autant éveillé que endormi, mais à quoi rêve tu donc? Qui peut prétendre te connaître dans tes rêves...

Il y
avait un hiver, il y avait un automne, il y avait du vent et un ciel qui n'était pas toujours bleu. Le désir de voir ce qui se passait, la recherche de ce que je générais, l'idée de ne pas être le seul. Je lis ses mots, et je vis entre ces mots...Ce fut bien là un sentiment d'existence, un soulagement dans la souffrance...

Nous sommes désarmés, il ne nous reste que nos larmes pour pleurer, ceux que nous avons jadis aimés. Des mots, juste des mots, un réconfort dans la nuit froide, ce soir une nouvelle ombre s'est élevée, quelque part dans le lointain, on peut toujours se regarder dans un miroir.

Des j
ours dans la peur, des jours dans la souffrance, et parfois des lumières différentes, comme si tout d'un coup le ciel devenait plus sombre, et alors seulement les étoiles semblent briller vraiment. C'est par un de ces jours si rares que je l'ai rencontrée. A travers des phrases pour crier notre différence face à un monde qui ne nous comprend pas, face à un monde auquel nous n'appartenons pas, face à un monde qui ne nous reconnaît pas. Equidistance entre les âmes errantes dans le brouillard. Relation latente, paroles pour se rendre compte, mots sombres pour construire nos tombes, seules les feuilles tombent en automne. Il n'y a là dedans nul amour, seulement des êtres en perdition dans un paysage dénué d'horizon. Ne jamais se regarder pleurer, ne jamais pouvoir se sentir réconforter. Et si il n'y avait personne d'autre, si le temps cessait de s'écouler...

Je
vois une ombre, le brouillard est si épais, la vie si longue parfois. Atêtends dans le doute, regarde dans les ténèbres, une ombre plus sombre que les autres, regarde dans le ciel, une lumière plus vive que les étoiles, mais ils ne savent pas voir. Les autres se sentent mieux, le monde se remet à tourner, le temps à s'écouler, et c'est à ce moment précis que l'on se salue enfin, au milieu de nos ébats éparses, de notre combat éternel contre une vie que nous n'avons jamais voulue, pour une mort que nous n'avons jamais vue...

Le vent va plus vite que les sentiments, les mots en disent plus que gestes, le silence montre combien notre égarement semble immense. Un pas dans la lumière noire, une vie dans le désespoir, un moment où l'on peut encore y croire. Mais à force d'appeler une réponse nous parvient, venue de si loin, comment les choses peuvent-elles être ainsi, sommes nous si incertains...

Compter jusqu'à l'infini, se ressembler, se dissembler, s'aimer, se rejeter, et au fond se dire que c'est ça que nous voulons éviter. Du sang qui s'écoule doucement sur le pavement, des larmes qui s'écoulent doucement comême seules armes, une absurde guérison de nos coeurs brisés par le souffle de la vie comme une bien triste illusion. Et puis, un murmure dans la nuit, une ombre dans le noir, un cri dans le brouillard, une musique dans la désunion de ton âme, et après une petite voix. Croire en soi, ne pas se dire que l'on est pas...

L
'eau s'écoule dans un bruissement de cristal, la rivière gèle petit à petit, un arc en ciel dans le ciel, de la neige dans les champs, et au milieu de tout cela, personnage bouleversant, âme attachante, une idée révoltante, une enfant tellement innocente...
A ga
uche comme à droite, ce sont toujours les mêmes notes de musique, la vie est la même pour tous, mais jamais n'oublie que les notes sont jouées comême tu le veux, tu fais la musique, tu fais l'harmonie, tu fais la vie, tu fais ta vie...

Au m
ilieu des forêt aux arbres morts, dans une grande détresse, l'âme a enfin atteint l'autre côté de l'enfer. Des anges qui marchent main dans la main, des ombres qui se dissolvent dans la nuit de cendre, une petite fille qui s'en va regarder la lune, et beaucoup de désir qui se traduisent par des rêves incessants, puissent-ils être ta réalité...

L'i
nfinie mélancolie dans son errance l'emporte aux confins de la douleur, là où même les pleurs ne peuvent faire cesser le malheur, là où même la peur, ne semble plus qu'être une lueur.

Du sang partout, des cheveux morts qui cache ton visage, des mèches qui couvrent tes yeux, comême des souvenirs de tes rêves passés, comme ton sourire avant que ton coeur ne soit brisé...

Ne pleure pas, tes ailes sont réparées, tu pourras à nouveau voler. Le soleil n'est pas si dur à éclipser, la beauté met parfois du temps à sevéler, et les larmes plus encore pour s'écouler. Le long de tes joues, un sourire, le regard dans le vide qui se perd dans horizon de tes pensées, dans l'illusion de ta vie rêe. Des mots surgis du passé, et ton coeur s'est soudainement brisé...

P
ar la fenêtre de ton coeur, tu vois le monde et les autres, et à chaque fois tu te dis un peu plus que tu n'es pas des leurs. Une vitre, une pensée, une petite chose cachée en toi, profondément enfouie, quelque chose qui te rends différente à leur yeux, quelque chose qui te rend si belle à mes yeux, une beauté aussi invisible que les sentiments qui habitent dans le fin fond de ton coeur...

Il
y a trop de gens, partout, il y a trop d'êtres me regardants si terrifiants. Il y a une cercle autour de moi, ne le franchi pas, ou tu provoqueras mon trépas. Voilà ce que nul ne peut voir, et ce que tous voudrait pouvoir. Le monde tue petit à petit, les âmes se consument aussi, mais le souvenir reste jusqu'à ce que tout soit fini. La lumière m'aveugle, le monde m'asphyxie, la peur me torture, la musique et la solitude m'apaisent...

O
n se photocopie si souvent, on voudrait être mais on ne fait que croire, il y a des portes que personne n'ose franchir, il y a des <span style="col